Episode 10x06 The Greater Good

10x06 The Greater Good – Divergences d’opinions

Scénario : R.Scott Gemmill
Réalisation : Richard Thorpe
Avec : Bob Newhart (Ben Hollander) Glenn Howerton (Nick “Coop” Cooper) Rossif Sutherland (Lester) Troy Evans (Frank Martin) Abraham Benrudi (Jerry Markovic) Troy Evans (Frank Martin) Deezer D. (Malik McGrath) Lily Mariye (Lily Jarvik)



Luka entre en conflit avec Pratt dans la manière de s’occuper des patients. Suite à son périple africain, le premier veut limiter le plus possible les soins coûteux et non nécessaires. Pratt pense qu’il ne répond pas assez au besoin des patients et Luka lui suggère d’aller faire un tour en Afrique pour connaître les vrais attentes des patients...
De son côté, Abby continue son stage en chirurgie, auprès d’Elizabeth. Elle doit convaincre un membre de la famille d’un patient de donner son organe pour sauver des vies.
Tandis que Susan continue de s’occuper de Ben Hollander, le vieillard suicidaire, Romano sème la zizanie aux urgences. Furieux qu’Abby ait quitté son poste d’infirmière, il décide de lui mener la vie dure. Heureusement, Sam, la nouvelle infirmière, est là pour lui fermer son clapet à l’occasion !
Jing-Mei flirte avec Coop, ce qui ne plaît pas beaucoup à Pratt.
On apprend également que Sam a un fils diabétique, Alex, qui sympathise avec Luka.

Le bon cru continue, avec toujours une focalisation sur les patients mais également un débat intéressant sur la médecine américaine et ses limites. Urgences excelle lorsqu’elle se pose ce genre de questions, et encore une fois, c’est très bien maitrisé ici. Le séjour africain de Kovac le pousse à réduire les frais de ses patients et à prôner l’efficacité. Mais ses collègues sont perplexes : Romano veut faire rentrer de l’argent dans les caisses et Pratt pense que chaque patient doit se servir des meilleures technologies pour survivre. C’est bien écrit, le personnage de Luka est toujours bien développé et on se sert de son expérience au Congo pour remettre en question la médecine américaine. Sa dispute avec Pratt et son pétage de plombs face à la représentante pharmaceutiques sont deux scènes excellentes. Dommage que tout cela va être ruiné ensuite par l’arrivée du jeune Alex et de sa mère qui vont venir affadir ce pauvre Luka pendant au moins deux ans…

On continue de voir Susan s’occuper de Ben Hollander, et moi, j’aime beaucoup. En même temps je ne suis pas très objectif concernant Susan. Les deux acteurs ont une bonne alchimie, leurs scènes sont en général touchantes et bien écrites, sans trop tomber dans le cliché. On sait qu’il ne va rien arriver de bon au vieillard et ça rend le tout encore plus dramatique. Mais léger, puisque Susan est là !

Ces deux storylines prennent beaucoup de place dans l’épisode, mais on a également Abby en chirurgie qui a du mal à se détacher de son boulot d’infirmière et qui aura le droit une très jolie scène au sujet des dons d’organes. Rien à redire sur son duo avec Lizzie. Mais des choses à dire sur le fait qu’encore une fois, Gallant est absent, Kerry apparaît cinq secondes (si vous clignez de l’œil à ce moment là vous risqueriez de la louper !) et Chen ne sert toujours à rien. Bien sûr, Cooper est toujours fabuleux, mais ce serait une très mauvaise idée de le voir trop tourner auprès de Jing-Mei, ça risquerait de l’affadir lui aussi… Neela en retrait, Sam et son gamin, Jerry et son petit chiot… et ça va sans dire que j’ai adoré chaque réplique de Romano, surtout celle adressés à Kovac (« it’s capitalism, pays your salary… »).

La saison 10 fait pourtant un quasi sans fautes, il suffit d’oublier le quatrième épisode et de ne pas trop se focaliser sur Pratt et l’absence de certains personnages. Carter me manque mais pas tant que ça. Allez, encore un épisode dans cette lignée, et puis un hélicoptère va venir tout saboter…