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 Dossier saison 9

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dylanesque
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MessageSujet: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptySam 5 Avr - 17:08

Voici un dossier sur la saison 9 publié en 2003 dans le magazine "Episode".

URGENCES du sang neuf au County


Qui fait tourner les Urgences ?

Neuf ans après le pilote, la sempiternelle question : « Urgences continuera-t-elle à tourner après le départ de... » ne devrait plus se poser.
Le scénariste Jack Orman, arrivé au début de la quatrième saison et qui en est devenu depuis le showrunner, le dit bien : la caractéristique d’Urgences, c’est que la série se passe dans un lieu où les gens viennent, se forment, travaillent et puis s’en vont. Passez-les tous en revue, tous ceux qui ont quitté le Cook County – Doug Ross, Carol Hathaway, Peter Benton, Jeannie Boulet – tous l’ont fait d’une manière parfaitement logique, en accord avec qu’ils étaient. Si déchirante soit-elle, même la mort de Mark Greene est conforme à la réalité humaine. Parralélement, voyez comment certains personnages sont partis puis revenus (Deb Chen, Susan Lewis), et comment d’autres se sont insérés avec difficultés avant de faire partie de l’économie de la série (Weaver, Corday, Romano) et enfin comment d’autres évoluent tranquillement mais surement, telle Abby, qui est en passe de devenir aussi attachante que Hathaway, mais d’une tout autre manière. Tout cela ressemble à la vie, comme la série.
En neuf ans, Urgences n’a jamais cessé d’être une série parfaitement cohérente, parce que ses deux personnages centraux sont et seront toujours présents, du début à la fin. Le premier personnage, c’est le Cook County lui-même, microcosme dans lequel on naït, on grandit, on vit, on apprend et, duquel, parfois, on s’en va. Ce personnage là est multiforme et infini, comme la vie. Si les histoires y sont quasi-inépuisables, c’est parce que la vie l’est également. Et le génie d’Urgences, c’est de ne jamais hésiter à puiser dans la vie en général (et dans l’expérience de tous les services d’urgences des Etats-Unis, en particulier) pour alimenter sa narration. Le second personnage, c’est vous et moi, la spectatrice/spectateur. Depuis le début, notre empathie et notre imaginaire prennent leurs répères sur John Carter, le « novice » (comme le spectateur) qui arrive au Cook County et y grandit, parfois, au prix de quelques souffrances. Bien sûr, lui aussi, un jour, s’en ira. Mais avec lui, autour de lui, d’autres personnages prennent de l’ampleur et de l’importance, tout comme le jeune et timide Carter en a pris, avant eux.
Alors il n’est pas difficile d’admettre que ce qui fait durer une série comme Urgences, c’est la délicate alchimie à laquelle les personnages servent de liant, mais non d’élément indispensable. Et tant que cette alchimie restera ce qu’elle est – et ne sacrifiera pas au culte du personnage ou de la personnalité – Urgences continuera de tourner.
Grâce à nous.


Le renouveau

Paradoxalement, le départ de nombreux acteurs, piliers de la série, a été profitable à Urgences. Après Clooney et Margulies, c’était au tour l’année dernière d’Eriq LaSalle et d’Anthony Edwards de quitter la série, mais aussi de Michael Michele et d’Erik Palladino. En se séparant des acteurs dont on sentait le désengagement avant leur départ, la série ne garde maintenant dans sa distribution que ceux qui ont plaisir à rester, et cette impression est extrêmement palpable : aucun départ cette saison, aucun adieu. Grâce à cela, Urgences rajeunit, se repositionne et démarre sa saison avec un esprit neuf, même s’il fait référence au passé.
« C’est un retour au concept initial, c'est-à-dire des docteurs héroïques qui tentent de survivre dans un environnement hostile » déclare Jack Orman, le producteur exécutif de la saison. En effet, l’ambiance déprimante et introspective de la saison précédente cède la place à plus d’actions, de rebondissements et à une meilleure cohésion de toute l’équipe de médecins. En cela, l’arrivée dans le bien connu générique de deux nouvelles têtes, qui étaient récurrentes jusqu’alors, marque bien cette nouvelle direction. Loin est le temps où Goran Visnjic était censé remplacer George Clooney avec un personnage photocopié sur celui du docteur Ross. L’étudiant Michael Gallant (Sharif Atkins) et le docteur Gregory Pratt (Mekhi Phifer) sont deux nouveaux personnages à part entière, foncièrement originaux et leur présence renforce notablement l’aspect ensemble, dont la série manquait cruellement ces dernières années. Vijnic le dit lui-même : « Maintenant, on se focalise sur des personnages qui vont rester dans la série ».


Les personnages avant tout

Le résultat de ce recentrage se fait sentir dans tous les épisodes. Certes, le docteur Carter devient un peu l’âme du service des urgences, par le simple fait qu’il est le dernier des personnages initiaux à figurer au générique. Mais la série ne se focalise pas sur lui : il dirige une grève pour obtenir des mesures de sécurité accrues, mais cette attitude se retournera contre lui. Fil rouge de cette saison, sa relation avec Abby, distillée par petites gorgées, proclamation par proclamation.
Et c’est justement Abby qui devient omniprésente et qui est placée au centre de cette saison. Elle va vivre coincée entre Eric, son frère malade, et sa mère Maggie, ce qui nous vaut le retour de Sally Field dans ce rôle qui lui a valu un Emmy. Malgré quelques longueurs, cette intrigue permet à Maura Tierney de montrer l’étendue de son talent et de s’imposer véritablement comme une valeur sûre de l’équipe.
Le docteur Kovac, prend lui aussi de l’épaisseur, avec son personnage de dragueur désabusé. Comment peut-on ressentir de l’empathie pour ce « héros » qui s’envoie en l’air avec la mère d’une de ses patientes dans un débarras ! Même les infirmières le détestent et vont jusqu’à signer une pétition contre lui. Sa descente aux enfers est donc entamée, ponctuée par ses erreurs de diagnostic. Tout ses problèmes convergeront lors d’un remarquable et dramatique épisode, « Hindsight », où l’histoire est contée à rebours depuis ses dernières minutes et en remontant, heure après heure.
Le docteur Romano reste le tyran absolu qu’il a toujours été et un coup de théâtre ne semble pas plus entamer son caractère que cela. C’est vers la fin de la saison, quand la réalité de la situation se concrétisera, que la vulnérabilité du personnage nous sera enfin montrée. Il est soutenu par Elizabeth Corday, qui doit également faire le deuil de son regretté mari. Elle redevient alors l’anglaise froide et mordante que l’on a connu à son arrivée, lors de la quatrième saison.
Quand à Kerry Weaver, elle a déjà bien donné les saisons précédentes, surtout avec sa longue histoire sur son « coming-out ». Son personnage fait du sur place depuis un moment puis vit une période assez difficile et très mélodramatique, pour enfin revenir sur le devant de la scène, en franchissant les limites de l’éthique médicale. Tout cela pour une personnalité politique, un rôle étonnant et ambigu tenu par Bruce Weitz, de Hill Street Blues.
À bien y regarder, il n’ya que Sherry Stringfield qui stagne cette année. C’est vers la fin de la saison qu’une histoire émouvante avec un patient cancéreux et une relation amusante avec son « mari » qui nous rappelle à quel point Susan Lewis est un personnage attachant, plein d’humour et de charisme.


Les deux « petits » nouveaux

Mais cela n’est rien comparé à l’apport de Sharif Atkins, arrivé au cours de l’année précédente, en jeune apprenti bourré de bonnes intentions, au point d’en devenir pénible pour ses collègues. Il n’ose pas s’opposer à l’autorité, ce qui le laisse souvent en pleine détresse morale face aux limitations de sa fonction.
De son côté, Mekhi Phifer faite de Pratt un médecin agressif, catégorique, jusqu’au-boutiste. Il ira jusqu’à ressusciter un malade déclaré mort après 30 minutes d’arrêt cardiaque, provoquant ainsi le chaos pour sa famille. Il introduit une arme dans les urgences, prend souvent pour lui les compliments et les remerciements, même s’il n’est pas l’unique responsable du succès d’une intervention, et ses méthodes sont franchements extrêmes. Mais il a aussi sa face cachée, en la personne d’un frère dont nous découvrons l’importance graduellement au cours de la saison.
Il faudra à peine quatre épisodes, pour que ces deux personnages en viennent aux poings, confrontant ainsi leurs deux conceptions de la médecine, et pour que l’arrogant médecin ait enfin de l’estime pour le timide étudiant. C’est donc ensemble, plus tard dans la saison, qu’ils feront face à des suspicions racistes.
Ces quelques bribes d’histoires montrent la grande force de cette neuvième saison, fortement centrée sur un ensemble de personnages qu’elle prend à rebrousse poil pour les revitaliser : Kovac vivra la rédemption par le don de soi, Weaver s’auto-détruira en bravant les règles qu’elle n’avait cessé de faire suivre à tours et Romano pourtant si tranchant avec ses collègues ne pourra accepter son handicap.
Les malades qui franchissent les deux battants des urgences en ont, eux aussi, gros sur le cœur et les cas de conscience abondent, surtout vers le milieu de la saison : sacrifice d’un patient afin d’en sauver un autre pour un père de famille, choix d’une hypothétique survie ou de la naissance de son bébé pour une malade du cancer... Accessoire indispensable à toute série médicale, le patient reste une éternel excuse pour les médecins afin de pouvoir déverser le flot de jargon médical incompréhensible qui les rendent si divins.


Un condensé de ce que la série fait de meilleur

La meilleure période de cette saison correspond à l’apparition pour quatre épisodes de Don Cheadle. Le formidable acteur y interprète le personnage de Paul Nathan, un étudiant en médecine pris en charge par le docteur Corday et qui est en fait atteint de la maladie de Parkinson. À la différence du personnage qu’incarnait Alan Alda dans la sixième saison, Nathan connaît parfaitement son problème et veut tout de même assumer une position de praticien, voire même de chirurgien. Cheadle est époustouflant dans un rôle qu’il a lui-même contribué à étoffer avec les scénaristes. Preuve que c’est encore dans Urgences que l’on trouve les prestations d’acteurs les plus éblouissantes de la télévision, à l’image des multiples invités de la saison.
C’est aussi la saison du 200ème épisode de la série. Pas de célébrations, pas de retour d’anciens internes. Simplement un condensé de ce que la série a de meilleur. Ecrit et réalisé par le producteur Jack Orman, cet épisode très ambitieux par la forme nous montre les deux périodes quotidiennes du service des urgences : la garde de jour et celle du soir, le tout en une seule journée et montrées de manière parralèle. Les histoires se complètent, se divise même pour suivre deux actions séparées par leur horaire. Chaque acte a son lot de malades en situation critiques, d’espoirs perdus, de décès. Cet épisode, qui conclut pour le Cook County la saison, magistralement tourné (même la lumière est subtilement différente pour les séquences de jour et de nuit) et d’une forte intensité, est un hommage à tout ce que la série a toujours été.
L’épisode suivant, le véritable « season finale », se déroule loin de Chicago et met en scène uniquement deux personnages dans un environnement qui va, à coup sûr, marquer profondément l’un d’entre eux, nous y reviendrons à la fin de ce dossier.

Suite l’année prochaine...


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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptySam 5 Avr - 17:08

Entretien avec John Wells, producteur (été 2003)

- Rétrospéctivement, que pensez-vous de la série, à l’aube de sa neuvième saison ?
John Wells : Il est difficile de croire que cela fait déjà neuf ans que nous avons tourné le pilote. C’était dans un petit hôpital de Los Angeles. On espérait pouvoir au moins tenir à l’antenne jusqu’à Noël... et maintenant nous en sommes au 200ème épisode.

- La distribution a beaucoup changé...
John Wells : J’en suis agréablement surpris. Je suis très content de notre distribution actuelle. Des gens s’en vont mais d’autres arrivent. C’est une série très difficile à faire donc ça en élimine déjà une grande quantité. Il y a beaucoup de dialogues, c’est très vif, notre rythme de tournage est très rapide. En raison du côté frénétique de la série, nos scripts sont très longs. Une journée où l’on tourne 8 pages est une journée très légère pour nous. On est plutôt proches de 10, voire 11 pages par jour. À titre de comparaison, on tourne 6 pages par jour dans une série traditionnelle... Pour les acteurs, ça passe ou ça casse, et on s’en rend compte dès la première scène.

- Avec les départs et arrivées de personnages, combien de temps pensez-vous que la série peut encore perdurer ?
John Wells : Je n’en ai aucune idée. Il y a 5 ans, si vous m’aviez dit qu’on en serait à envisager la saison 10, je vous aurais traité de fou ! Nous avons surtout la chance que la qualité de la série nous permette d’avoir les acteurs que nous voulons. Je peux décrocher mon téléphone, appeler Don Cheadle, Mekhi, Maura ou demande à Sherry Stringfield de revenir. Nous avons les réalisateurs que nous désirons, les vedettes invitées que nous voulons. Le jour où, autant du côté du public que du côté des professionnels, les gens ne seront plus intéressés par la série, ça sera notre signal pour nous dire qu’il est temps d’arrêter.

- Fait très rare, Urgences a réussi à changer son format original sans perdre sa popularité, en passant du rythme hospitalier et complexe du début à des histoires fondées sur les personnages. Etait-ce un choix délibéré ou bien est-ce arrivé comme ça, insensiblement ?
John Wells : En fait, la série est maintenant plus rapide qu’au début, parce que le public est familiarisé avec ce que nous faisons. Donc, les scénarios sont un peu plus longs et nous racontons un peu plus d’histoires. Ce rythme rapide auquel personne n’était habitué est resté longtemps ce qui était le plus remarqué, mais si vous regardez les rediffusions, vous verrez que les épisodes du début étaient bien plus lents que ceux de maintenant. Cela dit, la série s’est effectivement orientée plus vers les personnages parce qu’il n’y a pas tant d’histoires médicales que ça qui se passent dans les urgences. Une fois que les gens les ont vues, ils recherchent d’autres choses dans la série, ce qui nous a amené tout naturellement à creuser un peu plus les personnages. Quand on est auteur, une fois qu’on ouvert cette brèche, on découvre un tout nouveau terrain qu’on n’a pas encore exploré et on s’amuse à imaginer les personnages et leurs interactions. Et on a envie de voir de quoi les acteurs sont capables. Depuis le début, on a un groupe d’acteurs et des guest-stars extraordinaires et on veut leur donner la possibilité de montrer l’étendue de leur talent. Bref, si nous en étions restés aux intrigues procédurières du début, je crois que nous n’aurions pas interessé le public aussi longtemps.

- Quand la série a commencé, tout semblait montré au travers des yeux de Carter, et il est la pierre angulaire à laquelle on se réfère année après année. Est-ce que c’était prévu comme ça dès le début ?
John Wells : Nous avions en tête dès le début que Carter serait le personnage d’introduction parce qu’il pénètre un univers dans lequel les autres existent déjà, et du coup, il devient une sorte de guide pour nous. Pour de nombreuses raisons narratives, et comme les autres médecins et les infirmières savent de quoi ils parlent, on a besoin de quelqu’un à qui donner des explications qui servent aussi au public. Mais ce qui s’est passé, c’est que Noah a des capacités dramatiques qui se combinent avec un excellent sens du comique. D’ailleurs, la plupart des premiers épisodes que j’ai édcris avaient des titres comportant le nom du personnage (« Welcome Back Carter », « Dr.Carter, I Presume »). J’adorais utiliser son personnage comme un outil au travers duquel voir la folie du monde dans lequel il vit. Nous avons toujours pensé la série comme une évolution. Urgences ne parle que de ça, de cet étudiant en médecine qui évolue et devient la personne que lui-même et nous, le public, admirons.

- Voulez-vous vraiment que Carter soit présent jusqu’au bout de la série ?
John Wells : J’ai toujours dit à Noah que je pensais que la dernière image de la série devrait être Carter à son bureau dirigeant le service des urgences. Cela dépendra de la longévité de la série, je ne sais pas si je pourrai le convaincre de rester jusqu’au bout. Au départ, nous n’avions pas du tout envisagé que ça dure dix ou douze ans, alors...

- Est-il juste de dire qu’Urgences est une série déprimante ? Beaucoup de choses désespérantes arrivent aux personnages. En fait, aucun d’eux n’est vraiment heureux...
John Wells : Je crois que les auteurs, quand ils rejoignent la série, sont attirés initialement par les opportunités de développer des thèmes dramatiques. Mais j’ai toujours pensé que ce qui avait lançé Urgences était l’équilibre entre l’humour et les situations dans lesquelles les personnages se retrouvent. Nous faisons toujours très attention d’assurer cet équilibre. C’est difficile dans les saisons dans lesquelles nous avons de longs arcs narratifs comme le départ de Mark, l’année dernière. Nous sommes fiers de la façon dont nous avons traité cette histoire, mais en même temps, ça parle de la séparatoin, c’était une perte pour le public, qui voyait partir un personnage qu’il aimait vraiment beaucoup. C’était aussi, dans ce cas précis, des circonstances dramatiques, ça racontait l’histoire de quelqu’un qui perdait sa vie et l’on voyait à quoi il employait ses derniers instants. Dans ces cas-là, on est obligé d’y adjoindre beaucoup de scènes de comédies et des situations absurdes pour contrebalançer ça, et c’est parfois très dur.

- Avez-vous déjà pensé à faire une série dérivée d’Urgences ?
John Wells : Oui, cela a été évoqué à la fin de la première saison. NBC avait très envie de ça. Nous avions d’ailleurs une idée pour la faire. On en a discuté, mon équipe, Michael Chrichton, Steven Spielberg et moi. Michael était très opposé à cela. Il s’y est penché très sérieusement puis nous avait dit qu’il fallait mieux faire celle-ci du mieux que nous pouvions, et je pense qu’il avait parfaitement raison. C’est différent de faire une série avec des histoires feuilletonnantes comme ici. Les séries dérivées qui marchent bien sont souvent des séries qui reposent sur une procédure policière où l’on décline le concept dans un autre lieu. Il serait difficile pour nous de faire une série dérivée sans nous auto-mutiler car notre série repose sur ses personnages.


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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptySam 5 Avr - 17:09

URGENCES les acteurs nous parlent de la neuvième saison

Entretien avec Noah Wyle (John Carter)

Dossier saison 9 Carter10

- Que ressentez vous depuis neuf ans dans la peau de John Carter ?
Noah Wyle : Je suis très content de faire partie de la série comme je ne l’ai jamais été. Depuis ces dernières années, plus particulièrement avec l’arrivée de Sharif Atkins et Mekhi Phifer, après le départ d’Erik LaSalle et Anthony Edwards, il y a eu une bonne relève. Les personnages qui étaient là depuis un moment, et qui ont eu plein d’histoires, sont partis, et les nouveaux personnages, des jeunes qui en veulent, ont amené une nouvelle énergie à la série. On se rapproche à nouveau de ce qui était fait au début de la série et ça m’a donné l’opportunité de jouer d’une autre façon. J’étais un étudiant depuis tellement longtemps qu’être maintenant un responsable des urgences me permet de jouer une autre face de Carter. C’est une chance que beaucoup d’acteurs n’ont jamais eue.

- C’est gratifiant de changer votre jeu tout en restant John Carter ?
Noah Wyle : C’est extrémement gratifiant ! Avec le nombre de challenges qui m’ont été lancés rien qu’avec Carter, on se rend compte qu’il y a très peu d’acteurs qui ont un personnage si dramatique et en même temps si réaliste pendant 9 ans. Tout ça en ayant aussi une part d’émotion qui montre la maturité de Carter dans sa vie professionnelle et privée. En plus, la série prend maintenant une ampleur que très peu d’autres séries ont atteinte, où l’on en est au 200ème épisode. Il n’y a pas tant de séries qui atteignent ce chiffre. C’est donc très gratifiant de faire partie de tout cela.

- Vous avez une idée du nombre de patients qui vous ont consulté au fil des années ?
Noah Wyle : Je ne puis qu’en faire une estimation : on a 50 à 60 rôles parlants de patients par épisode avec 200 épisodes en tout. Ca fait à peu près 5000 personnes !

- Carter a traversé beaucoup d’épreuves mais il semble être maintenant, au début de la saison 9, dans une position stable. Cela vous manque d’avoir des histoires complexes ?
Noah Wyle : C’est pour ça qu’il va être perturbé à nouveau ! Il a dorénavant plus de pression avec sa famille qui le pousse à faire quelque chose de différent dans sa vie et sa relation avec Abby ne marche pas très bien. En fin de saison, il va finalement joindre une association humanitaire, ce qui me touche personnellement depuis quelques années. Il sera ensuite envoyé en mission au Congo pendant un moment et sa vision de la pratique médicale va en être forcément affectée.

- Combien d’année d’années vous restent-il à faire ?
Noah Wyle : Je suis sous contrat jusqu’à l’année prochaine, ça c’est sûr. Il y a des plans pour le futur où l’on parle d’arriver à 12 ou 14 saisons, si l’audience est toujours aussi bonne, bien sûr...

- Jusqu’à quand êtes vous prêt à rester dans Urgences ?
Noah Wyle : Je ne sais pas. Quand Anthony est parti, c’était le moment pour son personnage. Et la même année, Eriq est parti aussi. Il arrivera un moment où Carter devra aussi quitter les urgences, quand ses histoires ne seront plus aussi fraîches que ce qu’elles ont pu être. Lorsque cela arrivera, j’espère que je serai le premier à le voir et je partirai au plus haut niveau plutôt que de rester plus longtemps qu’il ne faut.


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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptySam 5 Avr - 17:10

Entretien avec Sherry Stringfield (Dr. Susan Lewis)

Dossier saison 9 Susan910

- C’est votre deuxième saison depuis votre retour dans Urgences. Vous sentez-vous dans le rythme à nouveau ?
Sherry Stringfield : Oui. J’ai retrouvé le rythme dès le premier ou le deuxième épisode. Tout va tellement vite, on n’a pas le temps de se poser de question.

- Qu’est ce qui a changé depuis votre première expérience dans la série ?
Sherry Stringfield : C’est toujours aussi fou. Je retrouve plein de petites choses. Je sens la même excitation sur le plateau. La série a la même énergie et le même engagement. Et on est tous très proches les uns des autres parce qu’on travaille de longues heures ensemble. Certes les producteurs et les scénaristes ont changé depuis le début mais ça me fait de nouveaux contacts...

- Les acteurs ont changé aussi...
Sherry Stringfield : Oui, il y a eu beaucoup de changement. J’étais un peu l’ancienne quand je suis revenue. J’étais nerveuse. Je me sentais comme un vétéran. Je me demandais s’ils m’apprécieraient. Finalement, il me semblerait que oui.

- Après votre amourette avec Carter l’année dernière, allez-vous développer une nouvelle relation amoureuse cette saison ?
Sherry Stringfield : Je ne vais pas tout vous raconter mais il va en effet arriver quelque chose dans la vie de Susan lors d’un voyage d’une partie de l’équipe de l’hôpital à Las Vegas. Cela ne va pas bouleverser sa vie mais je pense que ça va vous surprendre...



Entretien avec Goran Visnjic (Dr. Luka Kovac)

Dossier saison 9 Luka910

- Bientôt le 200ème épisode de la série...
Goran Visnjic : Oui, on a préparé une grande fête. Je pense que la boisson va couler à flot !

- Il y a eu des épisodes marquants sur votre personnage dans les précédentes saisons. Quelque chose d’important cette année ?
Goran Visnjic : Oui, il va y avoir quelques changements dans le personnage de Luka. Comme vous avez déjà pu vous en rendre compte, il commence à être un peu plus volage en ce qui concerne les femmes. Pour quelqu’un qui a couché pour la première fois de savie le jour de son mariage, c’est un gros changement. Evidemment, tout ceci aura des répercussions sur lui et sur son travail. Il veut toujours en faire plus, il veut s’impliquer beaucoup plus que dans le cadre restreint des urgences du Cook County de Chicago. Il y aura un épisode spécial sur mon personnage qui se déroulera en dehors du contexte des urgences comme cela avait déjà été fait par exemple pour les personnages de Mark Greene et de Benton. On a même quitté les Etats-Unis pour aller tourner certains plans. Cette saison, ma quatrième dans la série, est la plus intéressante pour moi. Par exemple, il y a quelques jours j’avais une scène où je devais dire un monologue d’une page et demi. J’étais seul sur une chaise et j’avais ce long monologue. C’est quelque chose de très rare à la télévision de pouvoir approfondir à ce point un personnage.

- Que pensent les fans de votre personnage ?
Goran Visnjic : Vous savez à Los Angeles, on ne rencontre jamais personne. Je connais mon épicier et le mec à la station service et c’est à peu près tout. Je ne rencontre presque jamais de fans, juste des gens du milieu de la télévision ou du cinéma. C’est vrai que c’est assez étrange...



Entretien avec Alex Kingston (Dr. Elizabeth Corday) et Maura Tierney (Dr. Abby Lockhart)

Dossier saison 9 Lizzie10

- Quelle a été votre première impression quand vous êtes arrivée dans la série ?
Alex Kingston : Loin de ce que je pouvais imaginer. Je pensais que les producteurs ressembleraient à des texans avec des épaulettes et qu’ils seraient effrayants. Alors qu’en fait, ils sont tout à fait normaux et humains.

- Depuis combien de temps êtes-vous dans la série ?
Alex Kingston : C’est ma sixième saison.
Maura Tierney : Moi, ma quatrième.

- Vous êtes des vétérans maintenant. Vous avez vu arriver tous les nouveaux…
Maura Tierney : Je ne ressens ça que depuis cette année car il y a en effet des nouveaux qui sont arrivés après moi. Quand j’ai débarqué dans la série, c’était tellement énorme de se retrouver dans Urgences que je ne me sentais pas comme en faisant réellement partie. Je pense toujours que j’ai attrapé le train très tard.
Alex Kingston : Je pense qu’il faut en effet l’arrivée de plusieurs nouveaux pour se sentir un peu ancienne dans la série.

- J’ai l’impression que votre personnage a changé cette année, qu’il est plus froid, plus british, n’avez-vous pas peur qu’il devienne un peu trop stéréotypé ?
Alex Kingston : Non, je ne pense pas. Ce caractère doit directement venir de moi et c’est aussi pour cela qu’on m’a fait venir sur la série. Je ne vais pas devenir tout d’un coup complétement américaine. Mais je pense que sa façon d’être cette année est une conséquence logique de ce qu’elle a vécu l’année dernière avec la mort de Mark Greene et son retour en Angleterre. Elle pensait que ce serait bien pour elle et finalement, elle s’est rendu compte qu’elle n’était pas à sa place. C’est très difficile pour elle. Elle est une mère célibataire et active. Elle n’a pas forcément les mêmes relations avec les médecins que d’autres pourraient avoir. On voit Abby, Susan et Chen aller prendre un verre ensemble après le travail, et, parce qu’elle doit rentrer à la maison pour s’occuper du bébé, ell ene peut avoir cette vie sociale. Ca la marginalise peu à peu. Ce sont les événements qui dictent sa conduite. Il va juste falloir qu’elle trouve un moyen de se relaxer.

- Est-ce que c’est encore trop tôt pour imaginer une nouvelle romance pour votre personnage ?
Alex Kingston : Je pense que ça fait partie des plans mais je ne sais pas encore avec qui ni quelle forme cela prendra.

- Romano est un candidat ?
Maura Tierney : Pauvre Romano, il attend depuis des années…
Alex Kingston : Je sais, mais non. C’est vrai que depuis son accident, ils ne travaillent plus ensemble dans la salle d’opération. Je le regrette car j’aimais beaucoup ça. Mais je pense que c’est meux de garder ce petit conflit entre eux plutôt que tout d’un coup les mettre dans les bras l’un de l’autre. Je ne pense pas que le public y croirait.
Maura Tierney : Non, ce ne serait vraiment pas crédible.
Alex Kingston : Il y a beaucoup plus à tirer de leur relation s’ils ne sortent pas ensemble.

- Et concernant la relation de Abby avec Carter ?
Maura Tierney : Ah, c’est très compliqué. C’est qu’au début, ils s’amusent bien ensemble. Mais vous verrez la suite…

- Il semble que votre personnage ne puisse jamais être complétement heureux…
Maura Tierney : Exactement !

- Pouvez-vous nous parler de votre expérience avec Sally Fields qui interprète le rôle de votre mère dans la série ?
Maura Tierney : Je l’apprécie pour de nombreuses raisons. C’est une femme et une actrice vraiment intéressante. Je suis content qu’elle soit de retour pour cette saison. Mais elle revient différente, elle s’est soignée entre temps. Du coup, cela permet à Sally d’offrir une nouvelle direction à son personnage. Cela montre aussi qu’aucune situation n’est désespérée.

- Comment s’est déroulé le tournage en Angleterre ?
Alex Kingston : C’était très amusant. Le tournage n’a pas été évident car il y avait beaucoup de touristes attirés par le tournage et qui voulaient apparaître dans le cadre de la caméra. Il y avait aussi énormément de paparazzis ce qui rendait les choses encore plus compliquées. Cette partie n’était pas très drôle, il faut l’avouer, mais se retrouver à Londre avec l’équipe était vraiment spécial.


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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptySam 5 Avr - 17:10

Entretien avec Paul McCrane (Docteur Robert Romano)

Dossier saison 9 Romano10

- Cela fait combien de temps que vous êtes dans Urgences ?
Paul McCrane : C’est ma sixième année. C’est quelque chose de rare. La plupart du temps, vous pouvez réunir des gens très talentueux et avoir de bonnes idées et pourtant la sauce ne prend pas. On a tous l’impression d’avoir beaucoup de chance avec Urgences.

- Parlez nous de votre personnage…
Paul McCrane : Beaucoup de personnes viennent me voir en me disant à quel point mon personnage est détestable. On aurait pu penser qu’avec cette histoire avec son bras, il se serait un peu calmé ou adouci… et bien pas du tout. Mais en fait le public semble plutôt apprécier la malice du personnage. Ca leur permet de focaliser leur hostilité sur quelqu’un.

- Est-ce qu’on vous propose beaucoup de personnages comme lui ?
Paul McCrane : Oui, un paquet. Mais ça ne m’intéresse pas, sauf si c’est vraiment particulier. Je ne vois pas l’intérêt pour moi de jouer la même chose pour une autre production. Mais je prends ça comme une reconnaissance de mon travail sur Urgences. De toute façon, il n’est pas facile de trouver un autre rôle à la hauteur de Romano. Il n’est pas juste le méchant de service. Il fait ce qu’il fait avec délectation. Par moment, on peut voir un semblant d’humanité en lui, ou en tout cas un semblant de quelque chose. Il a un petit truc qui lui donne une autre dimension. Mals la plupart du temps il arrive, il cause des problèmes puis il s’en va. Il y aussi son petit penchant pour Elizabeth. Mais pour le moment, il ne tente pas grand-chose. Je ne sais pas encore dans quelle direction cette relation va évoluer.

- Et concernant l’événement avec le bras de Romano. Comment cela l’affecte-t-il ?
Paul McCrane : De manière très importante. Avant il pouvait se permettre beaucoup de choses car il avait de grandes qualités professionnelles. Si vous lui enlevez ça, la base de ses pouvoirs n’est plus. À moins que cela ne revienne, ça va être très difficile pour lui.


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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptyVen 25 Avr - 14:00

Merci pour ses interviews ! J'ai adoré !
Ca ma plongé dans le passé Crying or Very sad
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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptyMar 5 Aoû - 16:25

En complément de ce dossier, voici une série d'interviews des acteurs au sujet de la saison 9.

Noah Wyle


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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptyLun 11 Aoû - 11:01

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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptyLun 11 Aoû - 11:02

Alex Kingston



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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptyLun 11 Aoû - 11:03

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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptyLun 11 Aoû - 11:05

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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptyLun 11 Aoû - 11:11

Merci je peux voir les videos Very Happy
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MessageSujet: Re: Dossier saison 9   Dossier saison 9 EmptyJeu 25 Déc - 18:08

Je relance ce dossier de la saison 9, pour ceux qui ne l'auraient pas vu ! Wink
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