Episode 12x03 Man With No Name

12x03 Man with no Name – L’homme sans nom

Scénario : David Zabel
Réalisation : Christopher Chulack
Avec : Leland Orser (Lucien Dubenko) Kristen Johnston (Eve Peyton) Troy Evans (Frank Martin)



Luka est réveillé par sa femme de ménage, qui lui demande des nouvelles de Sam. Il doit lui expliquer que la jeune femme n’habite plus chez lui. Il semble terne et fatigué.
Lorsque Kerry Weaver passe faire un tour aux urgences, elle discute avec Luka, et lui reproche son retard. Ils sont interrompus par l’arrivé d’un homme brûlé sur toute la surface du corps. Il est tellement défiguré que les médecins ne peuvent pas l’identifier.
Les rapports entre Sam et Luka sont de plus en plus tendus. L’infirmière pense qu’il est trop tard pour remonter la pente et officialise la rupture.
Le County accueille Eve Peyton, la nouvelle responsable des infirmières. Elle a la morphologie d’une atlhète russe et fait deux têtes de plus que Morris ! Très rapidement, elle s’immisce dans la vie privées de ses employés et tente de remettre de l’ordre dans le service. Elle veut revoir les horaires de Sam pour qu’elle ne travaille plus en même temps que Luka. Elle pense que leurs tensions est néfaste pour la cohésion de l’équipe. Si Sam refuse, elle sera muté au service gériatrie, pour les personnes âgées. Furieux, Luka finit par lui dire franchement ce qu’il pense d’elle...
De son côté, Neela réunit des photos de ses collègues pour les envoyer à Gallant, qui est toujours en Irak. Pratt veut lui faire parvenir une pizza tandis que Frank envisage de lui refiler une vidéo porno ! La jeune femme tente alors d’écrire une lettre mais Abby la trouve trop pleine de bons sentiments. Elle pense qu’un homme a besoin de choses concrètes et va chercher un appareil photo pour prendre Neela en sous-vêtements et bas résilles ! Finalement, Neela rentre chez elle pour refaire sa lettre. Elle trouve Ray en charmante compagnie...
Le docteur Dubenko passe aux urgences et il semble de mauvaise humeur. Il est désagréable avec Abby qui se pose des questions à son sujet. Plus tard, alors qu’elle monte une patiente atteinte d’une tumeur au service d’oncologie, elle croise le chirurgien parmi les patients, et découvre qu’il est lui aussi atteint d’un cancer...
Kerry vient en aide à Luka, qui a fort à faire avec un homme dont la femme bat son fils. Le médecin se fait frapper et Kerry doit le soigner.
Après cette dure journée, Luka va boire un verre avec Abby chez Ike’s. Ils discutent et Luka avoue à Abby que l’alcool lui avait manqué. Abby préfère le ramener chez lui et le regarde s’endormir...

A savoir

- C'est la première apparition de Laura Innes depuis l'épisode 11x20 You Are Here.

- Le titre de cet épisode ainsi que plusieurs scènes sont des références à l'univers des westerns-spaghettis, et l'homme sans nom était souvent un personnage joué par Clint Eastwood dans ces films

- Musique : "Over My Head (Cable Car)" par The Fray.

Un épisode plutôt réussi, centré sur Luka, avec de nombreuses références aux western spaghettis. J'ai aimé le parrallèle entre la scène d'ouverture et la scène final. La cigarette consumé représente la fin de la relation Luka/Sam. La cigarette qui commence à se consummer représente la nouvelle vie de Luka. Un Luka qui a une très mauvaise journée, et qui semble retrouver une déchéance qu'on lui a connu en saison 9. Heureusement, Abby est là, et est de nouveau merveilleuse, aussi bien comme médecin que comme amie. En plus de soutenir Luka, elle joue les photographes avec Neela. Une intrigue un peu légère, mais sympathique. J'espère revoir Gallant très bientôt !

Kerry est de retour ! On l'avait pas vu depuis cinq épisodes, et c'est un réel plaisir de retrouver Laura Innes. Kerry est égale à elle-même, elle dirige, elle ordonne, et elle est toujours tellement humaine. En espérant que le départ de Sherry Stringfield (expliqué ici en une phrase) aura le mérite de laisser plus de temps d'antenne à Laura Innes.

Pratt continue de s'interroger au sujet de sa famille et de sortir avec Olivia Evans, sa très fade petite amie. Ennuyeux au possible...
Quand à Ray, il n'est pas de garde, mais empêche Neela d'écrire à Gallant car il se tape sa petite amie de manière très bruyante. Ou comment traiter un personnage de manière très subtile...

Bien aimé la patiente d'Abby. Par contre, j'ai trouvé le grand brûle spectaculaire (âmes sensibles s'abstenir) mais baclé. C'est une référence de plus à la solitude de Luka.
Dubenko est également de retour, toujours aussi barré et intéressant. Par contre, je ne suis pas sûr que lui mettre un cancer dans les pattes soit une bonne idée. Du déjà vu...
Eve Peyton, la nouvelle infirmière a du potentiel pour être un personnage intéressant. Mais pour l'instant, c'est une vraie plaie, qui joue les pertubatrices... Toujours sympa de la voir remettre à sa place Morris !
Et j'ai bien aimé le fait que la nouvelle infirmière ait du mal à croire que Morris soit chef des internes. Comme si les scénaristes se rendait compte de leur erreur !

C'est un peu mieux que les deux précédents, on sent des intrigues qui se dessinent, des nouveaux personnages, et les interprêtations de Goran Vijnic et Maura Tierney sont parfaites.

J'aime aussi énormément cette trouvaille des scénaristes lorsque Luka se retrouve au début et à la fin de l'épisode devant le western "L'homme sans nom" titre de l'épisode. C'est effectivement bien plus profond qu'il n'y parait : le dernier dialogue du film (et de l'épisode) fait référence à une personne qui s'appelle Sam : la boucle est bouclée .
Sinon, l'épisode est loin d'être ennuyeux :
Weaver sans sa blouse blanche : je déteste !
Morris qui se fait "asthmater" par Eve et le regard amusé d'Abby et Pratt qui s'en suit , c'est un grand bonheur !
Eve remue sacrément les Urgences mais ça n'empêche que c'est une tête à claques en puissance !
L'arrivée du grand brûlé est un peu "too much" , je me suis même demandé un court instant si ce n'était pas une mauvaise blague tellement ça semblait être un sale déguisement d'Halloween .
Abby qui essaie de dévergondé cette prude de Neela : j'adore même si évidemment l'histoire ne s'en trouve pas franchement enrichie !
J'aime aussi beaucoup le grand numéro de Dubenko, roi de la chir, qui descend pour rien aux Urgences et qui le fait comprendre avec bien plus de classe qu'un Romano pouvait le faire ! La scène ou Abby découvre son "secret" est courte mais vraiment jolie.
Abby, justement qui récupère une patiente ultra touchante qui n'aurait pas pu tomber sur meilleur médecin que notre chère Dr Lockhart qui s'identifie si facilement au désarroi qu'engendre la difficile décision que cette jeune femme doit prendre.
Le pétage de plomb du père désespéré du jeune patient de Luka est, certes, déjà vu mais ça fonctionne en accentuant un peu plus le malaise que vit Kovac. Comment un grand gars comme lui peut-il se comporter comme une vraie "carpette" devant Sam ? décidément l'amour rend fou ... mais heureusement, et même s'il ne s'en rend pas encore bien compte, Abby est là ... et le regard si plein de compassion qu'elle lui jette lorsqu'il s'endort sur le canapé ne pouvait pas être plus explicite qu'une vraie déclaration, qui de toute façon n'aurait pas encore sa place dans l'histoire. Leurs scènes ensemble sont vraiment réussies.
Bref, sans être explosif, un épisode que je regarde avec plaisir et sans ennui.
Ah! et si je ne parle pas de Ray, c'est juste parc qu'il n'y a rien à dire ...

lubbylove a écrit:

J'aime aussi beaucoup le grand numéro de Dubenko, roi de la chir, qui descend pour rien aux Urgences et qui le fait comprendre avec bien plus de classe qu'un Romano pouvait le faire !...

Ne t'amuse pas à comparer le grand Robert Romano avec Dubenko s'il te plaît !

Ah , va falloir rajouter ça à notre liste d'éventuelles disputes !

Le comparer est un bien grand mot tellement ils sont différents mais j'avoue que j'ai trouvé cette scène sympa . Et comme d'hab le charme et l'humour d'Abby lorsqu'elle demande à Luka s'il a dit quelque chose aujourd'hui pour mériter ce beau discours de Dubenko est irrésisitible .
Voilà, sinon, promis jurée , je ne mettrais plus jamais Romano et Dubenko dans la même phrase !

En effet, la scène est sympa et Dubenko est excellent dans sa longue tirade. Mais en effet, c'est hors de propos de le comparer à Romano, tant la répartie de ce dernier surpasse n'importe quelle réplique de Lucien !